Adoption au Liban
La terre du Liban ayant accueilli de nombreux réfugiés, plusieurs enfants de confession religieuse et d’appartenance ethnique différentes s’y côtoient.
En raison de la présence de plusieurs communautés religieuses dans le pays, la pratique de l’adoption au sens français du terme ne trouve pas consensus.
L’adoption relève en droit libanais de la compétence législative et juridictionnelle des communautés religieuses reconnues par l’État, lequel garantit « aux populations, à quelque rite qu’elles appartiennent, le respect de leur statut personnel et de leurs intérêts religieux » (art. 9 de la Constitution Libanaise). Il en résulte que l’adoption n’est pas soumise à une loi civile unique, mais est régie par les règles du droit de la communauté religieuse reconnue à laquelle appartient l’adopté de nationalité libanaise. Ainsi, chacune des collectivités musulmane, chrétienne ou israélite a ses propres règles et coutumes reconnues par la jurisprudence.
1.Les codes du statut personnel contenant des dispositions relatives à l’adoption sont au nombre de cinq :
Le Code des communautés catholiques ;
Le Code de la communauté grecque-orthodoxe ;
Le Code de la communauté arménienne-orthodoxe ;
Le Code de la communauté syriaque-orthodoxe ;
Le Code de la communauté évangélique.
De fait, la majorité des enfants adoptés au Liban appartiennent aux communautés catholiques.
2. Qui peut adopter ?
L’adoptant doit avoir plus de 40 ans (communautés catholiques, communauté arménienne orthodoxe). Cet âge minimum ne semble pas être requis dans les droits grec-orthodoxe et protestant.
L’adoptant,