I. Description de la situation
Cette situation se déroule un mardi soir après avoir aider tout les résidents à ce coucher à 20h30. Elle concerne une résidente et moi.
Madame G. est âgée de 93 ans, elle mesure environ 1m55 et est de corpulence moyenne. Elle a les cheveux courts coupés « à la garçonne » noire grisonnant. Elle n’est pas beaucoup ridée malgré son âge, mais elle a le visage oedèmatié plus particulièrement les poches sous ses yeux de couleurs marron foncé. Son visage est fermé et marqué par les lunettes à oxygène qu’elle porte vingt quatre heures sur vingt quatre. Ses mains sont à l’image de son visage altéré par les œdèmes.
C’est une dame autoritaire qui sait ce qu’elle veut et qui sait manifester son mécontentement. Elle ne tiens plus suffisamment sur ses jambes pour pouvoir ce déplacer seule, (elle utilise un déambulateur sur des trajets courts comme d’aller de son lit aux toilettes et un fauteuil roulant pour le reste de ses déplacements) mais elle utilise encore très bien le haut de son corps notamment pour ce nourrir et ce laver le visage et le buste seule.

La situation ce déroule dans sa chambre ou je me suis rendu pour répondre à son appel. Lorsque je passe la porte, je lui demande pourquoi elle à sonné. Elle me répond « je suis vraiment désolé, mais même si je viens seulement d’aller au toilette et de me coucher, j’ai encore envie d’y retourner. Je suis vraiment désolé de vous déranger !» Je vois que son visage n’est pas fermé comme d’habitude mais plutôt songeur et triste. Je lui réponds « Mais vous ne me dérangez pas du tout ! Je suis là pour ça ! ». Je prépare son déambulateur près de son lit et l’aide à s’installer sur le bord de son lit. Je l’aide à ce lever et l’accompagne jusque sur les toilettes, je la trouve encore absorbée par ses pensées. Elle ne cesse de s’excuser tout le long de ce trajet court. Je lui dit que je la laisse seule le temps qu’elle a besoin et que je me trouve juste derrière la porte pour m’appeler une foi