Analyse : cloche fêlée - baudelaire
Le vers 9, « Moi, mon âme est fêlée », est une analogie entre la cloche et l’âme du poète.
I – Le système des analogies opposées (le poète et la cloche sont fêlés)
Il y a donc des correspondances entre sensations physiques et la physiologie (Ce qui est du corps et de la psychologie). Ces correspondances permettent de comprendre l’intérieur du poète. Dans ce poème, on va aller de l’extérieur à l’intérieur du poète (son âme). Le poème est structuré en 4 strophes, les deux premières révèlent l’extérieur du poème tandis que les deux dernières strophes présentent l’intérieur du poème.
II – La présence du spleen
I – Le système des analogies opposées
1 – Analogie entre la cloche et l’âme
a. Ressemblance
Il y a une ressemblance entre le titre et le vers 9. Le vers 9, « moi, mon âme est fêlée » est une métaphore sous forme attributive puisque il y a présence du verbe être. Il y a une identification. En effet, son âme est identifiée a quelque chose de fêlée.
En toute logique, une âme ne peut pas être fêlée, c’est une sorte de message auquel nous allons croire. On accepte ce mensonge, car auparavant, la cloche va ressembler à un être humain (dans les quatrains).
Au vers 3 et 4, les cloches sont perçues en même temps que les souvenirs, c’est parce qu’il entend les cloches que sa mémoire revient. Il y a quelque chose d’affective dans le son des cloches, elles lui permettent de revenir à lui même. Il y a également peut être quelque chose de religieux avec la référence aux cloches dans les églises.
Le vers 4 est une phrase métaphorique, les carillons de chantent pas mais chanter est le