ANALYSE DE LA DOULEUR MME
Je choisis cette situation afin de comprendre l'importance d'évaluer la douleur, de trouver des solutions avec l'équipe pluridisciplinaire chez une personne qui manifeste des douleurs aiguës après une intervention chirurgicale à J7.
Lors du change fait par
l'aide soignante de l'équipe de la veille, celle-ci a constaté que sa
protection est sèche et qu'elle se plaint d'avoir mal au ventre. Mme B. n'évacuait pas ses urines. A ce moment là, l'aide -soignante transmet l'information à l'infirmière. Cette dernière appelle l'interne de garde. L'interne prescrit une échographie- pelvienne car à ce jour, Mme B. n'urine toujours pas seule. Au résultat de l'examen, il diagnostic que Mme B. a un globe vésical. L'infirmière en charge de la patiente, réalise un aller-retour avec une sonde qui a donné 500 millilitres d'urine. L'infirmière me demande de préparer le matériel de soin afin de poser une sonde à demeure. Un soin, réalisé par l'infirmière et dont je devais être observatrice. Il est 09h30, je finis de réaliser le pansement de ma patiente. En l'aidant à se réinstaller dans son lit, elle me dit : « Oh que j'ai mal, j'ai mal ». Je reformule ma question en demandant plus de précision, elle me répond: « Au ventre ». Je rassure
Mme B. en lui expliquant que nous avons trouvé un moyen de soulager cette douleur 1. En réponse, elle me dit qu'elle urinera dans le lit et que cela a déjà commencé. Elle découvre ses draps en essayant de se lever du lit. Elle essaie de passer sa jambe valide par dessus la ridelle. Elle me dit :
« Vous allez m'accompagner... ! » Je la calme, je lui recommande de ne pas être en appui sur sa jambe opérée. Donc je lui propose le bassin, qu'elle refuse. Alors Mme B. rétorque :