Mme F âgée de 60 ans, atteinte de néoplasie ovarienne avec carcinome péritonéal évolutif. . Elle est chez elle, son état de santé nécessite des soins quotidiens pris en charges, (à la demande du service de HAD), par un cabinet d'infirmières libérales.
Mme F à une chambre à cathéter implantable. Il s'agit d'un dispositif sous cutané, placé chirurgicalement.
Ce système, permet de pratiquer des injections médicamenteuses, ou une alimentation parentérale, et ainsi préserver le système veineux périphérique qui est fragilisé. Il s'agit aussi d'un confort pour le malade.
Cette chambre implantable est doté d'une aiguille de HUBER avec un prolongateur auquel est rajouté un robinet 3 voies. Ce dispositif est changé tous les 7 jours.
Lorsque j'arrive chez la patiente, et après avoir pris des nouvelles de cette dernière, je prépare le matériel nécessaire à la réalisation de mon soin.
Après avoir vérifié la prescription médicale, je fais un lavage des mains antiseptique et j'installe un champ stérile sur l'adaptable.
J'attrape le matériel nécessaire aux différentes injections, soit: une injection inipomp 40mg (inhibiteur de la pompe à protons, traitement anti sécrétoire gastrique une injection d'antibiotique (ceftriaxone, traitement débuté à l hôpital) une injection de solu médrol 40mg (corticoïde à visé anti-inflammatoire
Après avoir vérifié les dates de péremption des produits ainsi que des dispositifs médicaux, je vérifie l'intégrité des tout les emballages.
Je sors les produits des emballages, et je les dépose sur le champ stérile.
J'attrape 1 seringue de 12ml , ainsi qu'1 ampoule NACL 0,9% pour l'inipomp, 1 seringue de 5ml pour le solu médrol, 1 seringue de 10ml pour l'antibiotique, et 1 seringue de 20ml avec 1 autre ampoule de NACL pour effectuer le rinçage de la tubulure.
Je dépose 4 trocards sur le champ.
J'attrape 2 paquets de compresse que j'ouvre sans les toucher et je les imbibes de produits antiseptique.
J'attrape une poubelle pour les