Analyse de pratique professionnelle
Lieu de stage : Service de psychiatrie. C’est une unité fermée de soins intensifs de psychiatrie comprenant 6 lits en chambres individuelles, un salon commun et des sanitaires communs. Au vu du risque suicidaire parfois élevé, les chambres contiennent le strict minimum : pas de produits liquides potentiellement dangereux, pas de point d’eau (toilettes, lavabo, douche), le moins d’effets personnels possible: les vêtements sont sous clé dans un placard accessibles à la demande, et les autres affaires (nécessaire de toilette, nourriture, téléphones, etc.) sont dans des boites nominatives placées dans le poste de soins.
Situations ou activités vues ou réalisées: Dans la situation que j’ai choisie sont impliqués tous les personnels soignants du service : aide-soignant(e)s, infirmier(e)s, élèves infirmier(e)s et élèves aide-soignant(e)s, et le corps médical : internes, chef de clinique, autres médecins. Il s’agit de l’hygiène des mains dans le cadre spécifique de la psychiatrie. En effet, j’ai pu constater pendant ce stage que les dispositifs permettant le lavage des mains n’étaient pas utilisés aussi fréquemment que le recommandent les règles de bonne pratique. Et ce que ce soit dans le poste de soins, dans les chambres, en salle commune, et au quotidien, avant et après le contact avec les patients, en entrant ou en sortant des chambres…
Cette situation, devenue une habitude, me semble intéressante à analyser car elle touche au sujet très important de l’hygiène des mains dans le soin. De plus, le fait que cela soit devenu une habitude pour la plupart des soignants, pose quelques questions. Pourquoi cette négligence ? Quelles en sont les causes, les facteurs favorisants ? Quelles sont les possibles conséquences ? Comment améliorer cette pratique ?
Observations, étonnements : La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un lavage des mains, et de préférence par friction hydro alcoolique, dans les cas suivants :
-immédiatement