Analyse de l'emume des jours
Le début est léger et burlesque à souhait, lors des premières pages l’on retient difficilement son fou rire, puis au bout du moment, c’est un grand éclat de rire trop longtemps retenu qui surgit, à la grande incompréhension des gens qui vous entourent… Voici un petit conseil, si l’idée vous dit de l’aborder, alors commencez le chez vous, seul et après… et bien restez chez vous, vous ne serez pas d’une humeur à vous afficher en société, besoin de calme pour réfléchir oblige…
Bref, Boris Vian, s’il vous est inconnu vous paraitra comme le comique de son temps… Voici quelques lignes pour étayer cette idée. Savourez, la suite est moins gaie.
« La porte claqua derrière lui avec le bruit d’une main une sur une fesse nue… Ça le fit tressaillir…
- Je veux penser à autre chose… Supposons que je me casse la gueule dans l’escalier… »
[…] « La porte extérieure se referma sur lui avec un bruit de baiser sur une épaule nue… »
« Et puis il toussa, car il s’était, par malheur, rencontré avec un piquant de hérisson dissimulé dans le gâteau… »
« Les frères Desmaret s’habillaient pour la noce. Ils étaient très souvent invités comme pédérastes d’honneur car ils présentaient bien. […] Ils avaient embrassé la carrière de pédérastes par nécessité et par goût, mais, comme on les payait bien pour être pédérastes d’honneur, ils ne travaillaient presque plus, et malheureusement, cette oisiveté funeste les poussait au vice de temps à autre. C’est ainsi que, la veille, Coriolan s’était mal conduit avec une fille. […] Ils avaient des culottes spéciales, à braguettes e, arrière,