En premier lieu, l’effet de transparence est une caractéristique réaliste partie intégrante du XIXe siècle. Cette expression signifie l’honnêteté. C’est-à-dire, que pour se rapprocher le plus possible de la réalité, les auteurs étaient le plus honnête possible afin de ne laisser aucun doute dans l’esprit du lecteur concernant les personnages, les lieux et l’histoire se déroulant dans l’œuvre. Or, cette intention était souvent traduite par une description de long en large des aspects énumérés ci-dessus. Que ce soit de gauche à droite, de haut en bas, de près à loin ou de petit à grand, on tentait de recréer une image parfaitement réelle de la situation dans l’imagination du lecteur. Ce qui donc amenait les auteurs à se documenter ardemment sur différents sujets et surtout différents endroits pour être le plus vraisemblable. Car bien mal foutu serait un auteur qui décrirait des paysages montagneux paradisiaques en milieu urbain comme Montréal et compagnie. Cette caractéristique peut aussi être considéré quelque peu subjective, puisque lorsqu’on parle d’honnêteté, on doit nécessairement se fier au jugement propre à l’auteur. Un auteur amoureux de la nature et des forêts risque d’élaborer une description peu flatteuse d’un milieu industriel ou d’un personnage inconscient de l’environnement. Dans l’œuvre présente qui nous intéresse, Nantas, Zola a tenté d’être le plus transparent possible en nous offrant des descriptions étonnamment précises comme celle-ci qui allait de près à lointain : «****». Il utilise aussi l’effet de transparence à travers des procédés stylistiques pour rehaussé la qualité de son écrit et rajouter à la beauté de cette œuvre. Or, comme on peut le voir, un procédé se trouve justement dans cette même citation. Il s’agit bien évidemment d’une énumération (de lieux dans ce cas-ci) si on en juge par les virgules subséquentes et les enchainements d’endroits. Pour boucler le tout, puisqu’il y a présence éloquente d’effet de transparence,