Analyse et présentation d'un témoignage de ford sur son usine et sur le fordisme.
« Avoir fait plus pour le monde que le monde n’a fait pour vous : c’est ça, le succès », aphorisme d’Henry Ford, puissant industriel américain, fondateur des usines automobiles éponymes, évoquant avec fierté sa propre carrière. Le bilan de son expérience, il en témoigne dans « Ma vie, mon œuvre » où il expose sa vision économico-sociale d’un système qu’il a lui-même développé, en 1913, au sein de son usine de Détroit et dont on connaît le retentissant succès. Ce texte autobiographique est paru en 1922 aux Etats-Unis, il sera rapidement traduit, 3 ans plus tard en France confirmant ainsi l’incroyable ascension internationale de Ford et de son système. Nous sommes alors, dans une période d’ « augmentation rapide de la production ». L’Europe, affaiblie pendant la Première Guerre Mondiale contribue à accroître la position économique dominante des Etats-Unis. L’époque évoquée dans le texte, est celle d’une très forte croissance économique liée à l’abondance monétaire et à de nombreuses innovations techniques comme l’automobile. Pendant cette période de seconde révolution industrielle, l’industrie américaine se met à dépasser celle du Royaume-Uni. Une révolution industrielle peut se définir comme un bouleversement des méthodes de production provoqué par l’utilisation des machines et la concentration des ouvriers dans les usines. Cette 2e vague d’industrialisation s’ouvre sur l’ère de l’électricité et du pétrole. Celui-ci devient essentiel, car il est le carburant du moteur à explosion équipant les automobiles et les avions. C’est la révolution des transports. En outre, les entreprises cherchent des solutions pour améliorer leur productivité dont Henry Ford sera un des initiateurs en créant le fordisme. Il présente, d’ailleurs, la genèse et quelques principes, ainsi que le réseau d’assemblage mis au point par lui-même dans le texte étudié. Le fordisme se fonde sur des