Émile Nelligan était un poète montréalais du XIXème siècle ayant grandi dans une famille aisée. Il a découvert la voie de la poésie lors de la publication de son premier poème dans un journal à l âge de 16 ans. C`est alors qu`il s`est lancé dans se études à l`École littéraire de Montréal. Poète prometteur, il fut malheureusement atteint de psychoses et interné en 1899. Son oeuvre, comptant maintenant plus de 70 poèmes, comporte le poème <<Les Petits Oiseaux>> et <<Les Corbeaux>>. Dans ces deux oeuvres, le poète présente une relation tout à fait différente avec les oiseaux. Les différences entre les deux oeuvres sur le thème des oiseaux vous seront présentées dans ce texte.

Tout d`abord, dans le poème <<Les petits oiseaux>>, Nelligan dit les aimer tant qu`il pense faire de son coeur une grève afin d`y acceuillir les oiseaux. Cela montre donc qu`il souhaite ardemment leur présence puisque cela demanderait de lui un immense sacrifice pour cela. En faisant ce sacrifice, il veut leur procurer un abri afin de les protéger des ravages, qui pourraient être considérés comme tout danger pouvant leur porter atteinte. Ainsi, il souhaite qu`ils puissent vivre sans craindre ni l`hiver qui cause la mort de nombres d`entre eux ni les plombs des chasseurs qui pourraient tenter de les abattre lors de leur vol migratoire. Par la suite, il parle de clore sa tâche alors que ses membres sont raidis. Le champ lexical de cette partie implique donc qu`il sera mort après un tel effort. Il termine son poème en disant supposer que puisqu`il leur a rendu un tel service, ils devraint le guider eux-même jusqu`au Paradis. Dans ce poème, les oiseaux représentent donc une délivrance de la vie vers un monde meilleur.

Par la suite, dans <<Les Corbeaux>>, le poète parle encore une fois de son coeur. Cette fois-ci, par contre, le champ lexical de la mort apparait dès le début du premier paragraphe lorsqu`il parle d`un essaim, de vols funèbres et de la lune. Il parle par la suite de carcasses