Analyse "mon bras pressait ta taille frêle" de victor hugo
Mon bras pressait ta taille frêle...
Mon bras pressait ta taille frêle
Et souple comme le roseau ;
Ton sein palpitait comme l'aile
D'un jeune oiseau.
Longtemps muets, nous contemplâmes
Le ciel où s'éteignait le jour.
Que se passait-il dans nos âmes ?
Amour ! Amour !
Comme un ange qui se dévoile,
Tu me regardais, dans ma nuit,
Avec ton beau regard d'étoile,
Qui m'éblouit.
BIOGRAPHIE AMOUREUSE DE V. HUGO
Victor Hugo a eu de nombreuses maîtresses mais seules deux femmes ont réellement eu un rôle important dans sa vie. Tout d’abord Adèle Foucher qu’il a rencontrée quand il était petit et avec qui il a beaucoup joué quand il était encore enfant. A 17 ans ils s’avouent leur amour et ils se marient trois ans plus tard quand Victor Hugo a assez de revenus pour s’installer ensemble. Après la naissance de leur 5ème enfant en 1830, Adèle est séduite par l’écrivain et critiqueur littéraire Ste Beuve, que le couple avait accueilli chez eux et qui avait fait l’éloge d’Hugo dans plusieurs articles. Elle chasse alors Victor du lit conjugal. Malgré cela, Adèle restera son épouse officielle jusqu’à sa mort en 1868. Malgré leurs problèmes de couple, ils ne vont jamais réellement se quitter et feront face ensemble à tous leurs problèmes pour montrer que la famille reste importante à leurs yeux. Il sera très triste à l’annonce de sa mort. De son côté, en 1833 il rencontre Juliette Drouet, l’autre femme de sa vie, alors qu’elle joue dans « Lucrèce Borgia ». Elle sera sa maîtresse pendant presque 50 ans. Victor Hugo consacre de nombreux poèmes à Juliette comme « Mon âme à ton cœur s’est donné » ou « Hier, la nuit d’été », écrit 3 mois après leur rencontre. Elle le suivra même pendant ses années d’exil et ils s’installeront ensemble, au retour d’Hugo, à Paris en 1870.