Analyse métaphysique des tubes
Auteur : Amélie Nothomb.
Titre : « Métaphysique des tubes » .
Edition : Albin Michel.
Type : Roman autobiographique de 180 pages.
Couverture : Photographies de l'auteur.
Parution : Août 2000
Histoire :
« Être ou ne pas être, telle n'était pas sa question ! ».
Dieu : voilà la manière dont Amélie envisage sa propre personne lorsqu'elle était à peine née.
Un légume, une plante ou pire... un tube, voilà la manière dont sa famille la perçoit.
Boire, manger, excréter et surtout rester muet, inerte, inexpressif, dans un état d'éveil léthargique tel que le petit monde s'affairant autour de dieu considère celui-ci comme un être pathologique.
Deux longues années de torpeur divine plus tard, les cris de l'injustice retentissent et ne cessent. Cela jusqu'à ce jour fatidique de l'année 1970 où naît en elle une sensation si exquise qu'aucune lassitude ne puis jamais la ternir :Le plaisir. Cette merveille qui lui apprend qu'elle est elle et surtout qui lui donne le pouvoir de se souvenir.
De cette nouvelle genèse hédoniste à l'âge de deux ans et demi, Amélie observe et explore tout sans pour autant y comprendre quelque chose. Dans sa maison des montagnes du Kansai, elle s’enivre des odeurs du jardin japonais somptueux et de l'alcool de prune, elle s'étonne du talent de son aspirateur, et comprend que parler peut donner la vie, mais tout aussi bien la retirer.
Elle apprend que le fait de nommer quelqu'un prouve que ce quelqu'un existe bien et c'est ainsi que ses premiers mots seront « papa » et « maman ».
Plus elle découvre et plus elle cherche à en découvrir d'avantage. Elle se lance alors dans des laïus mentaux interminables et de la plus haute importance.
Elle se met à parler cette langue d'adoption qu'est le nippon et cela avec sa chère et tendre nounou, Nishio San, qui la traite telle une reine, comme le veut la coutume au Japon. Celle qui l'emmène quotidiennement au petit lac vert et qui la balade