Analyse séraphin
Tout d’abord, ce roman fait partie du terroir parce que l’attachement à la terre héritée des ancêtres est remarquable dans le roman Un homme et son péché. Ce n’est pas Séraphin, c’est-à-dire le personnage principal, mais plutôt son cousin, Alexis qui est préoccupé par ce thème. Alexis habite et cultive les mêmes terres depuis trois générations. Dans l’extrait suivant, il y a une comparaison entre Alexis et une «bête», qui définit le cousin de Séraphin comme un travailleur acharné : «Père de huit enfants, c’était un paysan par atavisme, travaillant comme une bête, courant souvent la galipote et dépensant comme un fou, dans une semaine, tout ce qu’il arrachait au sein de sa vielle terre, labourée, ensemencée, retournée, travaillée depuis trois générations.» (p.45) Alexis fait tout sur sa terre. Il n’a aucun employé ou personne pour l’aider. Il préfère faire ses affaires tout seul même si cela est nécessite plus d’entretien et de temps à consacrer à l’ouvrage.
Deuxièmement, le terroir est de nouveau souligné avec l’aide du respect des traditions. Dans le récit, il est toujours question des traditions du Québec et des bons vieux remèdes miracles qui peuvent sauver des personnes du cancer, par exemple. L’un de ces remèdes passe-partout est le bouillon de poulet. Lorsque Donalda attrape une maladie inconnue à ce jour, la fille d’Alexis (Bertine) lui propose un bouillon de poulet qui selon