- Tout d’abord, le « cartel » de l’œuvre (carte d’identité sommaire) :

La Bataille d’Issos, mosaïque de la deuxième moitié du IIème siècle avant Jésus Christ. L’œuvre ci-dessus est appelée La Bataille d’Issos, représentant Alexandre le Grand, lors d’un de ses combats contre les Perses. Elle fut réalisée aux alentours du IIème siècle avant Jésus Christ, à Pompéi, dans la « Maison du Faune », mais on n’a pas vraiment de certitude concernant son auteur. Elle fut réalisée en même temps que la fameuse domus, donc l’indentification de celui-ci est difficile, mais la peinture qui en est à l’origine est attribuée à Philoxène d' Erétrie. Il s’agit-là d’une mosaïque, faite d’un assemblement de tesselles. Pour ce qui est des dimensions, deux sont généralement données : 5,82 m * 3,13 m avec le cadre ; et 5,12 m * 2,71 m sans le cadre. Elle est actuellement exposée au Musée Archéologique de Naples, mais ne fait pas partie intégrante de la collection Farnèse, celui-ci l’a donnée au roi d’Italie de son époque.

- Présentation de l’œuvre :
Cette mosaïque donc, comme dit plus haut est constituée entièrement de petites tesselles, soit des fragments de pierres (ou parfois pâte de verre ou en terre cuite, mais cela est assez rare) de petite taille, plutôt réguliers. Celles utilisées ici portent le nom de « opus tessellatum », nom qui définit les tesselles de 1X1 centimètres, utilisées pour les travaux de grande envergure, car plus grosses, donc plus pratiques pour les surfaces importantes ; il en existe aussi de plus petites, que l’on appelle « opus verniculatum ». Celles-ci sont utilisées dans les travaux qui requièrent une plus grande finesse d’exécution, et qui insistent sur le fait d’imiter au plus près la peinture et ses nuances. L’ensemble de ces tesselles est disposé sur une préparation de mortier frais (mélange de sable et de ciment) qui se solidifie en séchant, et parfois, elles sont en plus scellées entre elles par un plâtre très fin. Cette technique héritée des grecs