le dernier jour d’un condamné Mercredi 17 Novembre à 13h36 page 3 à 23 “Condamné à mort”, telle est l'amorce de cette histoire. Quoi de mieux pour s’acclimater. La fréquence d’utilisation de cette expression attire mon attention car elle nous rappelle sans cesse la cruauté de la situation du personnage principal. Quand bien même le personnage principal employait cette sentence répétitivement, il ne dégageait pas un effet de pitié et d’attristance. Il semblerait qu’il conserve une étincelle d'espérance. Au moyen de la diversité des adjectifs et des descriptions développées, il est parvenu à nous faire oublier le thème de l’histoire. L’adoption d’un vocabulaire mélioratif lors de …afficher plus de contenu…

Après la découverte de sa sentence, il devînt méconnaissable, sa perception des choses et sa manière de décrire avait changé. Ceci est peut-être dû à une perte d’espoir et donc d’envie de vivre, c’est une illustration de la citation: “l’espoir fait vivre” de Paul Valéry. Le monologue intérieur commença dès qu’il eut de quoi écrire. Il essaye de trouver une raison valable de commencer à écrire en se posant des questions rhétoriques telle que “que trouverais-je dans ce cerveau flétri et vide qui vaille la peine d'être écrit ?” (page 18), pour insinuer qu’elle contribuera peut-être à l’abolition de la peine capitale. Sa douleur me semblait profonde:“ Qu'est ce que la douleur physique près de la douleur morale” (p20), il termine par nous parle de …afficher plus de contenu…

Il se souvient avoir entendu une jeune fille de 15 ans chanter de sa voix pure, veloutée, une chanson en argot. Les paroles de cette dernière lui paraissent infâmes et laides, à tel point qu’il s’est questionné si ce cadeau venait du bon Dieu ou du démon. Toute personne sensée se serait posé la même