Analyse Dernier jour d'un condamné
La douleur morale du condamné à mort dans la scène de «La marche vers l'échafaud» du roman de Victor HUGO Le dernier jour d'un condamné est stimulée par la foule qui se réjouit de l'exécution. Dans ce passage, le condamné à mort traverse sur une charrette la place de Grève où il va être exécuter et où une foule immense s'est réunie pour assister au spectacle de la mort. Alors que le héros vit ses derniers instants, cette foule l'acclame et se réjouit. Sa mort est une source de bonheur au lieu d'attrister et d'endeuiller. La ville entière fête son exécution, comme s'il s'agissait d'un spectacle amusant et non de la fin de la vie d'un homme. Cette cruauté, ce manque d'humanisme augmente l'amertume et le mal du héros. Lorsque la charrette du condamné s'arrête près de l'échafaud, les cris de la foule redoublent d'intensité. [...]la voix de la foule est devenue plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore[...]1 Cette explosion de joie affecte le moral du héros et le trouble. C'est un exemple des nombreuses manifestation de la bonne humeur qui règne tout le long de l'extrait. L'ambiance est à la fête pendant que le condamné vit ses derniers instants dans la douleur. Il ne comprend pas comment sa mort peut être source de joie pour des personnes qu'il ne connaît pas et à qui il n'a jamais fait de tort. Le bonheur de la foule