Analyse d’extrait, La Fausse Suivante, Marivaux Léo Panchaud, 04/04/2022 Cet extrait est tiré de la pièce de théâtre de Marivaux intitulée La Fausse Suivante, écrit en 1724 et paru en 1729. Il est relié au mouvement littéraire du Marivaudage, apparu du vivant de Marivaux, un renouveau dans le théâtre humoristique. L’extrait se trouve dans la dernière scène du dernier acte, donc acte III scène 7. Auparavant, …afficher plus de contenu…

Cela annonce l’humour de l’extrait. Puis, le Chevalier rassure Lélio en lui disant que la Comtesse l’aime lui, et non Lélio, mais ce dernier se retrouve embarrassé par l’accord de mariage de la Comtesse, mais c’est là que le Chevalier va jouer sur la cupidité de Lélio. Elle lui propose de dire à la Comtesse, ce de manière polie, qu’il ne l’aime plus, mais qu’il l’épousera tout de même. Lélio avoue être réticent à cette idée, mais c’est alors que le Chevalier appuie sur l’aspect de l’argent, et alors Lélio, n’ayant pas le temps d’avoir de plus mûres réflexions, fera ce que le Chevalier lui dit. Effectivement le Chevalier lui rétorque face à sa réticence « Du bizarre, depuis quand êtes-vous si délicat …afficher plus de contenu…

Il continue dans la stratégie proposée par le Chevalier, en affirmant qu’il ne pensait pas qu’elle accepterait sa proposition de mariage, puis quand la Comtesse le questionne sur le dédit, il affirme que par honneur il acceptera le mariage. Comme le savait le Chevalier, la Comtesse refuse de marier un homme qui ne l’aime point, elle ajoute qu’elle méprise Lélio, mais celui-ci n’assimile même pas l’information qu’il demande si elle veut donc bien s’acquitter du dédit. La Comtesse finit par demander si Lélio n’est donc pas traversé par la probité, déjà qu’il ne possède que peu de vertus. Pour conclure, il est évident que le Chevalier était certain de la cupidité de Lélio, et en a profiter pour adapter tous ses