Analyse l éducation sentimentale
Analyse : Scène du coup de foudre (chapitre 1 de la première partie)
Un jeune homme, Frédéric, rentre chez lui à Nogent. Sur le bateau il rencontre une femme mariée dont il tombe immédiatement amoureux. Le jeune homme idéalise cette femme et comme toujours chez Flaubert, on trouve une description qui se fait à travers le regard de Fréderic
Broder est une activité tout à fait commune.
L'apparition d'une « négresse » (femme noire) est banale à cette époque.
Ce passage alterne récit descriptif et narratif : Pratiquement dans toutes les séquences descriptives, on a une focalisation interne. On a un champ lexical de la vision : « distingua », « regarda », « avait vu ». La description est prise en charge par le regard de Frédéric.
On remarque l'emploi du mot « apparition » qui est un terme plutôt fort.
Vocabulaire montrant l'admiration du jeune homme pour cette femme : « éblouissement », « splendeur », « séduction », « finesse », « extraordinaire », « ébahissement ». L'apparition d'un certain type de femme inaccessible manifeste de l'émerveillement chez le personnage Frédéric.
Le coup de foudre :
On remarque bien l'instantanéité : En effet, dès que Frédéric voit la femme, il semble l'aimer. La comparaison marque bien que le mot « apparition » prend tout son sens. Cette apparition provoque l'éblouissement par la « splendeur », « ébloui » comme une lumière. On a un champ lexical d'une lumière qui se propage et aveugle comme la foudre.
L'homme amoureux est ébloui. On a un portrait assez vague de la femme, il nous renseigne sur le sentiment mais non pas l'apparence. On note aussi l'emploi du mot « palpitaient », on peut supposer que ce qui palpite est le cœur de Frédéric. Il est en état amoureux.
Les objets qui entourent Mme Arnoux « le panier », « long châle ». Nous remarquons que les objets sont des objets ordinaires mais pour Fréderic, ils ne le sont pas. Ils deviennent des choses extraordinaires.
Cependant on a l'impression que