Analyse mariage de figaro scène 5 acte 3
En témoigne la question qu’il lui pose remplaçant le « vous » par l’impersonnel « on » : « “Sait-on gré du superflu, à qui nous prive du nécessaire ?” ».Ainsi, au début de cet extrait, le Comte et Figaro apparaissent presque comme deux amis querelleurs.Mais leur rang social se pose très vite comme un obstacle infranchissable, ce que montre le Comte en rabaissant Figaro à son rang de valet et en lui attribuant une image caricaturale de domestique fourbe, « “louche” », à la « “réputation détestable” ».C – Une joute rhétoriqueLa scène 5 de l’acte 3 …afficher plus de contenu…
En effet, les politiques recourent à des pratiques immorales pour arriver à leurs fins : espionner, corrompre, mentir.Figaro dénonce ces pratiques dans une accumulation au rythme saccadé qui souligne sa colère:« “Répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets ; intercepter des lettres ; et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets. Voilà toute la politique, ou je meure !” ».La politique n’est donc affaire ni de justice, ni de morale, mais bien de pouvoir, ce à quoi Figaro répond qu’il préfère la vie et l’amour :« “J’aime mieux ma mie, ô gué! » comme dit la chanson du bon roi. »”Beaumarchais fait ainsi, à travers le discours de Figaro, une critique acerbe des réalités sociales et politiques de