André malraux, l'espoir (1937) extrait extrait extrait
8 et 9). Cependant, il pourrait être endiguer plus facilement si la situation n’était pas autant critique. La guerre qui accompagne l’incendie rend les choses encore plus complexes notamment du fait qu’il y est des vies en jeu : « lI entendait monter de la rue trente ou quarante toux. » (l. 6). Ici, les toux sont des périphrases qui caractérisent les personnes qui sont pris dans les flammes en train de s’asphyxier. Mercery en compte alors 40 ce qui est étonnamment important. De l’autre côté, des personnes meurt dont des enfants : « chacune des bombes qu'il entendait, chaque incendie impliquait pour lui ces atroces petits corbillards. ». L’adjectif « petit » indique la taille des corbillard adaptées aux enfants, qui …afficher plus de contenu…
En effet, Mercery s’est engagé dans la guerre d’Espagne avec un objectif : « Il avait tout quitté, même madame Mercery, afin que le monde fût meilleur » (l.13). Derrière ce rêve, se cache la farouche volonté de battre les fascismes qui s’opposent aux démocraties. Les fascismes qui sont directement responsable des massacres qui se voient à Madrid et qui font des centaines de morts, jeunes ou enfants, matérialisés par les « petits corbillards » (l. 9). Il se bat pour son objectif jusqu’au bout : « Mort ou vivant, il ne lâchait pas la lance prise entre les deux barreaux. » (l. 13) et cela se voit jusque dans son action. L’opposition entre la mort et la vie ne valant plus rien, seule la volonté de stopper le massacre persistant. Le frigidaire qui matérialise enfin la société de consommation ne vaut même plus dans cette guerre qui laisse la pure folie s’exercer en plein dans une ville urbaine et civilisée comme Madrid. Pour