Chère Madame Brisac,
Tout d’abord nous aimerions vous remercier et vous féliciter d’avoir écrit ce roman. D’une part, il est probablement difficile d’écrire une expérience vécue et plus encore s’il s’agit d’une mauvaise expérience. Ensuite de l’écrire de manière à accrocher le lecteur à cette histoire qui traite d’un sujet aussi tabou et difficile que l’anorexie est un véritable défi. Nous avons personnellement aimé le livre même si, de prime abord, le sujet nous intéressait moyennement du fait que nous ne nous sentons pas directement concernés.
Même si votre livre s’adresse peut-être plus à des personnes ayant cette maladie comme un témoignage de ce fléau, faire connaître cet étrange mal au grand public est essentiel. Il peut également faire office de prévention. En parler dans un livre peut-être un bon moyen de toucher les gens qui lisent, dans le but de les rallier à votre combat contre l’anorexie. Vous avez certainement réelle. Le fait de leur prouver qu’ils peuvent s’en sortir peut-il en motiver certains? Et enfin comment en arrive-t-on à Haïr à tel point son corps?

Dans votre livre nous pouvons suivre le combat de la petite Nouk qui est un peu comme votre double. Au début du roman nous apprenons à la connaître sous un angle plutôt sérieux, studieuse, voulant absolument briller dans les domaines et ne voulant surtout pas décevoir ses parents qu’elle admire. C’est peut-être cette admiration pour ses parents et les objectifs impossible qu’elle s’est fixés qui l’on poussée à se lancer dans ce projet fou de ne plus manger. De cette manière elle pensait ne plus grandir. Elle voulait avoir les mêmes qualités que ses parents pour devenir la fille parfaite et être aimée. Mais réalisant l’ampleur de la tâche elle n’a peut-être pas supporter l’idée de cet échec prématuré et ne sachant que faire pour attirer l’attention de ses parents elle décide de ne plus manger. Au début de sa maladie elle se montre très protectrice envers son projet d’amaigrissement, voulant le