« Le sommeil n’est pas un lieu sûr. »
De Jean Couteau

Selon le dictionnaire…, “Le sommeil est un état naturel récurrent de perte de conscience du monde extérieur”. Occupant prés d’un tiers de notre vie, le sommeil nous est physiologiquement et psychologiquement essentiel, nous permettant ainsi de régénérer notre corps, notre esprit et souvent notre âme. Il nous ouvre en effet les portes d’un monde étrange dans lequel nos espoirs, angoisses et souvenirs prennent parfois des formes bien étranges. C'est pour cette raison que le sommeil, thème littéraire universel, a toujours intrigué les poètes, quelque soit le mouvement, le siècle ou bien même le pays. Adoré par les Romantiques du 19eme siècle, le sommeil est alors accompagné des rêves, des cauchemars et devient souvent un puissant outil pour échapper a la réalité, donner libre cours a notre imagination.
Les auteurs que nous avons choisi semblent attirés par la beauté des rêves, a la recherche de la femme idéale dont la perfection ne semble pas être de ce monde. Il s'agit de Charles Cros avec son poème intitulé « A ma femme endormie » ou bien de Paul Verlaine et son « Rêve familier ».On remarque cependant chez Paul Verlaine que la femme auquel il rêve n'est présente que dans son imagination contrairement a Charles Cros qui parle d'une femme réelle.
Viennent ensuite les poètes qui eux, voient le sommeil comme un monde peuplé de créatures étranges exprimant leur peurs et angoisses sous forme de cauchemars. Ainsi nous verrons donc « Sommeil » de René Vivien, « Un grand sommeil noir » et « Cauchemar » de Paul Verlaine puis « le Cauchemar » de Victor Hugo. Dans « cauchemar »et Hugo et Verlaine ont affaire a une sorte de créature qui les obsède et les dérangent tandis que pour sommeil et un grand sommeil noir, la peur paraît plus « anonyme » le thème de la mort est subtilement abordé. Le champs lexical est toute de même le même pour ces trois poèmes, celui de l’angoisse. Enfin nous verrons le sommeil comme