antigone aveu
Termes à connaître hybris/hubris : notion grecque que l'on peut traduire par démesure. Sentiment violent inspiré par les passions et plus particulièrement par l'orgueil. affiches rouges : affiches de propagande placardées en France qui montraient des résistânts parisiens comme des terroristes, avant leur exécution.
parataxe: absence de lien lo8ique entre les propositions. monologue délibératit : monologue dans lequel le personnage parle seul à voix haute et pèse le pour et le contre avant de prendre une décision.
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Cette confrontation est douloureuse pour Antigone, comme le montrent les didascalies aux 1.5-6, qui soulignent le dégoût qu'elle éprouve. Le pathétique est aussi bien présent car elle se dévoile devant un homme inconnu, puis elle va se dévoiler devant tout le monde (< C'est comme s'ils devaient me voir nue et me à la l. 28-29), et par l'évocation de sa propre mort
toucher
>r
morte
(( quand je serai
à la l. 29).
))
L'attitude du garde apporte une touche de comique. ll est présenté comme qqun d'intéressé: il < regarde > la bague (1.2), < fait mine I de la rendre (1.7). ll n'est pas tout à fait conscient de la gravité de la situation. comique est surtout présent à travers la dictée laborieuse, qui peut être soulignée par la représentation théâtrale, dans la gestuelle, guidée par les didascalies: le garde r< répète lentement ) (1. 13), < peine sur sa dictée >r (1. 17),
Le
(
relit ) (1.23), < écrit > en ( suçant sa mine l (1. 11,25). ll y a un contraste entre la délicatesse d'Antigone, et la < grosse voix > (1. 13) du garde qui peine à écrire. La formule affectueuse < Mon chéri ) (1. 10) est reprise grossièrement (1. 13).
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(1.20),
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