Antigone de jean anouilh
Jean Anouilh est né en 1910 et mort en 1987. En 1921, il part pour Paris afin de poursuivre ses études de droit. Rapidement, il se découvre une passion pour le théâtre alors qu'il assiste à la représentation de Siegfried, qui est une pièce de Jean Giraudoux. En 1932, il écrit sa première pièce qui s'intitule « L'Hermine », et c'est en 1937 qu'il triomphe réellement avec « Le voyageur sans baguage. » Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclate, rien n'empêche Jean Anouilh de continuer dans l'écriture de pièce de théâtre, sans pour autant prendre position pour la Résistance ou encore la Collaboration. La première étant contre les faits du nazisme, et la deuxième donc les soutient. En 1942, il tente de s'investir dans la tragédie grecque, et en 1944 apparaît « Antigone. » Il s'agit d'une pièce tragique, écrite en prose et en un seul acte. Elle est joué pour la première fois à Paris, le 4 février de cette même année.
L'action se déroule à Thèbes, un petit village grec où Antigone, la nièce du roi Créon, rentre au palais après avoir défendu l'honneur de son frère, Polynice, qui a été laissé sans sépultures sur la place publique du village sous l'ordre de son oncle, le roi. Malheureusement pour la jeune fille, son oncle n'a nullement l'intention de la laisser agir ainsi et s'en tirer à si bon compte. Toutefois, l'héroïne est pleine de vie et n'est pas prête à laisser se produire cette injustice. Elle va donc au bout de sa mission allant à l'encontre de son oncle Créon. C'est alors qu'elle se fait arrêter par trois gardes qui étaient chargés de veiller au corps de son frère. Ils doutent qu'Antigone soit la nièce du roi et la traînent brutalement jusqu'à lui. Ceux-ci se réjouissaient déjà des récompenses que leurs vaudront cette capture, mais c'était sans compter que la jeune femme soit réellement du même sang que le roi. Ne voulant pas que son honneur soit traîné dans la boue, le roi cherche à ramener sa nièce à la raison, mais