Apollinaire, alcools, « automne malade », l’automne malade, apolli
Parcours associé : Modernité poétique ?
Guillaume Apollinaire, Alcools, « Automne malade », 1913. (Explication linéaire)
De Ronsard à Prévert, en passant par Chateaubriand, Baudelaire et Verlaine, l’automne a inspiré des générations de poètes. De son côté, Apollinaire a fait de cette saison, associée souvent au temps qui passe, à la mort, aux souffrances de l’amour et, donc aux fins des amours, sa saison privilégiée. Il s’écrit d’ailleurs …afficher plus de contenu…
Âme des jeunes filles noyées par désespoir d’amour. → L’écho de la mythologie introduit le registre de l’amour.
+ « nix » (latin) : neige → cruauté de la femme implicitement soulignée dans cette froideur rappelée par l’origine latine, mise en valeur par l’allitération en [n].
« nicettes » : Terme vieilli voulant dire : simplette, naïve, crédule, peu intelligente (diminutif de « nice ») + « aux cheveux verts et naines » : écho manifeste des femmes maléfiques de
« Nuit rhénane ». On retrouve un thème familier : la femme envoûtante, dangereuse et étrange. V.11 : Est-ce par cruauté qu’elles n’aiment pas ? Ou le corps difforme se voit-il interdit d’amour …afficher plus de contenu…
Explication : Avec la suppression de « sans que » le verbe se met à l’indicatif.
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
• Étudiez la subordination dans ce vers.
Analyse : « sans qu’on les cueille » : N : PSC, introduite par la locution conjonctive « sans que ».
F : CC d’opposition (du verbe « tombant »).
Manipulation : Je propose de remplacer « sans que » par la conjonction de coordination « mais » : « Les fruits tombent mais on ne les cueille pas. »
Explication : J’ai obtenu deux indépendantes coordonnées. « Sans que » exprimant une idée de négation, j’ai mis la 2e proposition à la forme négative avec les adverbes « ne… pas ». Le verbe « cueille » était au subjonctif après « sans que ». Avec « mais », il devient à