Par ENAGNON BRICE SOHOU La réjouissance en ce jour mémorable de la naissance du Christ doit être un objet de méditation tant pour les uns que pour les autres. L’Emmanuel « Le sauveur est né » matérialise la possibilité de l’humanité à se transcender en un être nouveau. Ainsi, l’Etat de Chrétien doit être vécu dans ses sens et ses sensations. Si de par le baptême, nous nous libérerons du péché, alors nous avons un devoir ultime de vivre en état de pureté. La pureté sous-entend le chemin de perfection vers la sainteté et nous oblige à vivre la vie de Christ tant dans nos pensées que dans nos paroles et dans nos actions. Le Chrétien en prélude doit être une lumière pour le monde, un guide et une référence pour l’humanité. L’objet de l’humanisation du divin en Christ par l’expression visible du verbe est de consumer en notre cœur la crainte de Dieu par l’amour du prochain. Le Chrétien se retrouve baigné après le baptême dans la source intarissable d’amour de l’univers au sein de laquelle il est contraint à deux lois éventuelles : « La conservation de l’amour en soi » et « La prolifération de l’amour aux autres ». Pour baptiser le Chrétien, l’eau est toujours utilisée du fait qu’en son sein règne un champ magnétique très actif qui absorbe les vibrations négatives une fois qu’elle est bénite ou magnétisée par la main droite (chargée positivement) et des paroles sacramentaux. Le Sacrement du baptême sanctifie donc l’aspirant chrétien et le transforme en homme nouveau. La plus grande Noël pour chaque individu est le jour de son baptême. Nous devons en ce jour, faire un examen de conscience de

notre évolution sur le chemin de la foi. Sommes-nous toujours « Prêtre, Roi et Prophète » comme au baptême ? Il se pose une question de fidélité aux engagements. Le plus important des engagements étant la pratique de la foi par la bonne conduite et l’évangélisation. L’évangélisation ne se réduit pas aux partages des versets bibliques, mais aussi à l’exemplarité du Chrétien. Autant