Aragon, un poète engagé
Le politique, l'intellectuel engagé.
Le surréalisme
- Aragon et Breton fondent, également avec Philippe Soupault, les bases du mouvement surréaliste. Ce qui rapproche Breton et Aragon c'est cette même révolte contre la guerre. Les surréalistes aspirent à une révolution des idées et des comportements remettant en cause l'orientation prise par la civilisation occidentale. Et ils commencent à donner un contenu politique à toutes ces aspirations. En 1927, Aragon, Breton et Eluard, adhèrent au parti communiste, mais seul Aragon y restera toute sa vie, et il se sépare des surréalistes en 1932, puisqu'il n'était plus en phase avec cette idée d'individualisme qui était forte pour les surréalistes, qui d'ailleurs saliront Aragon en publiant le texte "Paillasse" dans lequel il est accusé de "lâcheté intellectuel et d'arrivisme".
Le communisme
Aragon sera communiste toute sa vie. Comme dit tout à l'heure, il adhère au parti communiste en 1927, et dès 1931, il publie le poème militant et provoquateur qui s'appelle "Front rouge". Où il écrit par exemple "Prolétariat connais ta force/ connais ta force et déchaîne-la[...] Feu sur Léon Blum".
Et justement, le fait d'être aussi fidèle au communisme lui fait dire des choses parfois absurdes et qui sont perçu aujourd'hui comme inacceptables. En 1935, à l'époque où commence à apparaître des informations sur la terreur en URSS, il ne fait pas parti de ceux qui mettent en doute le socialisme du régime politique. Il vante même les mérites du système concentrationnaire, les goulags : "[...] science prodigieuse de la rééducation de l'homme, qui fait du criminel un homme utile, de l'individu déformé par la société d'hier, par les forces des ténèbres, un homme du monde de demain, un homme selon l'Histoire. Nous sommes à un moment de l'histoire de l'humanité qui ressemble en quelque chose à la période du passage du singe à l'homme".
Après la seconde guerre mondiale, il assume l'épuration des écrivains, fait l'éloge de