Aristote ethique a nicomaque
Dans l’extrait issu d’« Ethique à Nicomaque », Aristote analyse les manières que nous utilisons pour viser nos fins. Toutes nos actions ont une finalité, mais est-ce que ces finalités ont aussi à leurs tours une fin qui ne serait pas franchissable ? Ça serait la fin de toutes nos fins.
Aristote considère cette fin suprême comme un état de satisfaction totale à l’infini, c’est-à-dire le bonheur.
Dans un premier temps nous allons aborder le bien et la fin, après avoir traité les différents types de fins, nous parlerons du bonheur selon Aristote. Qu’est-ce que le bien ? C’est la satisfaction d’un certain nombre de ses désirs. En quelque sorte, le bien est l’arrivée à une certaine fin. Du mot « fin », nous pouvons comprendre deux sens, la finalité qui est quelque chose de précis que l’on vise de manière consciente et le terme qui est l’achèvement de quelque chose plus vaste. Si l’on agit d’une telle manière et pas d’une autre, c’est parce que nous pensons que c’est la bonne manière. Dans ce choix il n’y a aucun sens moral. Par « le bien, c’est la fin », Aristote voudrait dire que tout ce que l’on fait est dans le but d’arriver à une fin, et c’est envers cette fin que toutes nos actions sont tournées. Par exemple, un constructeur automobile qui sort des nouveaux modèles de voiture tous les ans, Son action est tournée vers une fin qui est de gagner le plus d’argent possible. L’auteur conclut la fin du premier paragraphe en écrivant que « s’il y a quelque chose qui soit fin de tous nos actes, c’est cette chose-là qui sera le bien réalisable ». Nous pouvons comprendre qu’Aristote cherche le bien qui se situe au-delà de tous les biens, et donc la fin de la totalité de nos actes. A partir de la ligne cinq, Aristote constate qu’il existe différents types de fins qu’il va classer par la suite en utilisant un critère qui est le degré de leur perfection. Il commence par les fins imparfaites. Pour lui ce