Arret perreux
A l'occasion de l'affaire « Perreux », le Conseil d'Etat sonne le glas de la jurisprudence « Cohn-Bendit » (Conseil d’Etat assemblée du 22 décembre 1978) en reconnaissant enfin à tout justiciable le droit de se prévaloir, à l'appui d'un recours dirigé contre un acte administratif réglementaire, des dispositions précises et inconditionnelles d'une directive, lorsque l'Etat n'a pas pris, dans les délais impartis par celle-ci, les mesures de transposition nécessaires.
Dans un arrêt de 1984, Fédération française des sociétés de protection de la nature le CE avait déjà admis ” à tout justiciable le droit de se prévaloir, à l’appui d’un recours dirigé contre un acte administratif réglementaire, des dispositions précises et inconditionnelles d’une directive, lorsque l’Etat n’a pas pris, dans les délais impartis par celle-ci, les mesures de transposition nécessaires.” En revanche le Conseil d’Etat refusait d’étendre cette possibilité par rapport à un acte administratif individuel. Le revirement de jurisprudence opéré par l’arrêt Perreux consiste à admettre à tout justiciable la faculté se prévaloir, à l’appui d’un recours dirigé contre un acte administratif “non réglementaire”, des dispositions précises et inconditionnelles d’une directive, lorsque l’État ne l’a pas transposé dans les délais.
Le droit communautaire est un ensemble de règles de droit applicable au sein de l’union européenne. Le but de ce dernier est d’instaurer un ordre juridique communautaire qui permet la réalisation d’objectifs