Arthur rimbaud
Poèmes : Voyelles
« A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :-
O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! »
Jeune goinfre
« Casquette
De moire,
Quéquette
D’ivoire,
Toilette
Très noire,
Paul guette
L’armoire
Projette
Languette
Sur poire,
S’apprête
Baguette,
Et foire. »
Citation :
« La poésie ne rythmera plus l’action, elle sera en avant. »
« Il avait des jours où tous les hommes agissant lui paraissaient les jouets de délires grotesques. »
« La vie est la farce à mener par tous »
« Tu ne sais, ni ou tu vas, ni pourquoi tu vas, entre partout, réponds a tout. On ne te tuera pas plus que si tu étais cadavre. »
Lettre d’Arthur Rimbaud :
Lettre à Arthur Rimbaud :
Photographie de Rimbaud : Portrait de Rimbaud :
| Vie de Rimbaud | 1854 | 20 octobre : naissance à Charleville (12 rue Napoléon) | 1855 | Départ du père, militaire de carrière, pour la Crimée | 1856 | Retour du père | 1857 | Naissance de Vitalie Rimbaud, qui meurt à un mois | 1858 | Naissance de Vitalie Rimbaud | 1859 | Déménagement de la famille (Hôtel du Lion d'Argent, puis rue Bourbon à Charleville) | 1860 | Naissance d'Isabelle Rimbaud - Séparation définitive des parents et disparition du père | 1861 | À l'école