Atomium de bruxelles
C’est une construction qui a été réalisée pour l’exposition universelle de 1958 qui devrait être ensuite démonté. Heureusement qu’il a été préservé, il appartient désormais au patrimoine bruxellois et est un élément majeur. Il est considéré comme un objet artistique et pas simplement technique aujourd’hui.
On peut donc parler de lui comme un objet industriel et technologique. C’est un énorme « coup publicitaire » pour son auteur qui l’a fait connaitre dans le monde.
C’est une œuvre d’art, un ouvrage d’art monumental sans fonction véritable à l’origine.
Contexte historique :
Bruxelles accueillit à cinq reprises des expositions internationales sur son territoire : en 1888 et en 1897 au Cinquantenaire ; en 1910 au Solbosch, en 1935 et en 1958 au Heysel. Les expositions universelles permettaient aux nations du monde occidental de s’affronter de manière pacifique en présentant leurs meilleurs produits industriels et commerciaux, les richesses de leurs colonies et leurs chefs-d’oeuvre artistiques. A Bruxelles, chacune de ces manifestations donna l’occasion à la Ville de développer son infrastructure et d’urbaniser de nouveaux quartiers. Le Heysel fut le théâtre des expositions de 1935 et 1958 que seuls l’urbanisme du site et quelques constructions telles que le Grand Palais (1935) et l’Atomium (1958) rappellent aujourd’hui.
L’exposition de 1958 était la première grande manifestation du genre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle se déroula à une période où le climat général laissait entrevoir de nouvelles perspectives de croissance, de paix et de développement, surtout que la Belgique jouissait d’une réelle prospérité économique, en partie par sa colonie congolaise. La superficie de l’exposition couvrit les infrastructures laissées par l’exposition de 1935 au Heysel et s’étendit au parc de Laeken. Du point de vue urbanistique, la volonté de rompre avec la conception axiale de l’exposition