« Pour Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel et frère aîné responsable de cette marmaille, la vie n’est jamais ennuyeuse. » Il est clair que dans le récit, M. Malaussène n’a pas un instant de répit. Que ce soit pour s’occuper du petit Jérémy qui construit des bombes, pour raconter des histoires au Petit, pour prendre bien soin de son pauvre vieux Julius ou pour aider Louna dans ses grands problèmes amoureux, il est indéniable que du côté familiale, Malaussène est très occupé. Arrive les réels problèmes avec les bombes au magasin ainsi que la police et les employés qui le croient tous coupable. Il y a aussi Tante Julia et Clara qui occupe une grande place dans cette vie dingue. Ses seuls moments de détentes sont lorsque que la nuit venue, il joue aux échecs avec le Stojil le garde de nuit, et même à ces moments il réussie à se mettre dans le pétrin. J’ai trouvé cette lecture très intéressante. Je ne connaissais pas du tout les œuvres de Daniel Pennac mais après avoir lu Au bonheur des ogres, je me suis fixé comme projets futurs de tout lire la saga Malaussène. J’ai adoré la mise en forme du récit et le style que Pennac donne à tout ce qui se trouve dans le roman. Un univers complètement sautéau premier coup d’œil qui se transforme petit à petit en quelque chose de complet et de réel, tout ceci, bien entendu, vu par l’œil d’un bonhomme extrêmement ironique et sarcastique. Franchement, c’est une œuvre culte que chacun devrait posséder un exemplaire dans sa