Les axes de lecture de « La vie devant soi »

Langage d’un enfant :

« Moi je pense qu'on ne respecte pas assez les vieilles putes, au lieu de les persécuter quand elles sont jeunes. Moi si j'étais en mesure, je m'occuperais uniquement des vieilles putes parce que les jeunes ont des proxynètes mais les vieilles n'ont personne. Je prendrais seulement celles qui sont vieilles, moches et qui ne servent plus à rien, je serais proxynète, je m'occuperais d'elles et je ferais régner la justice. Je serais le plus grand flic et proxynète du monde et avec moi personne ne verrait jamais une vieille pute abandonnée pleurer au sixième étage sans ascenseur. » p.136

Réflexions philosophiques :

« La loi c’est fait pour protéger les gens qui ont quelque chose à protéger contre les autres. » p.102

« Les vieux ont la même valeur que tout le monde, même s’ils diminuent. » p.158

« Si vous voulez mon avis, à partir d’un moment même les Juifs ne sont plus des Juifs, tellement ils sont plus rien. » p. 176

« J’étais tellement heureux que je voulais mourir parce que le bonheur il faut le saisir pendant qu’il est là » p.96

Champ lexical de la prostitution :

« Elle s’était défendue », « Enfants de putes », « Proxynètes » etc.
…

Ton humoristique :

« Je me suis couché par terre, j’ai fermé les yeux et j’ai fait des exercices pour mourir, mais le ciment était froid et j’avais peur d’attraper une maladie. Dans mon cas je connais des mecs qui se kickent avec des tas de merde mais moi la vie je vais pas lui lécher le cul pour être heureux. Moi la vie, je veux pas lui faire une beauté, je l’emmerde. » p.104

« Un jour j’irai à la campagne pour voir comment c’est fait. La mer aussi, ça pourrait m’intéresser, Monsieur Hamil en parle avec beaucoup d’estime. Je ne sais pas ce que je serais devenu sans Monsieur Hamil qui m’a appris tout ce que je sais. » p.110

« Moi l’héroïne je crache dessus. Les mômes qui se piquent deviennent tous des habitués au bonheur et ça ne