Un soldat ayant combattu dans la guerre est celui qui est plus apte à savoir comment la guerre s’est déroulée, on pourrait donc parler d’un expert de guerre. L’écrivain combattant Pierre Drieu la Rochelle à fait la première guerre mondiale comme mille autre écrivains, dans son livre de la comédie de Charleroi il donne une définition claire de la guerre. La guerre est ici défini comme « la guerre éternelle, la guerre humaine » (l.32-33), Drieu la Rochelle est comme d’autre soldats enfermés dans cette guerre qui pour eux dure une éternité. Ceci est montré par le champ lexical de la colère « arrachais « (l.9), « jetais » (l.9), « tirais », « poussais » (l.9), il est explicit que les soldats veulent en finir avec cette guerre. Elle est vu encore plus détaillée vers la fin de cet extrait, « cette guerre moderne, cette guerre de fer et non de muscles » (l.36) il décrit ici une guerre industrielle et de nouvelle technologie. Des phrases non verbales se succèdent, « cette guerre de science et non d’art. Cette guerre d’industrie et de commerce. Cette guerre de bureaux ». (l.36-37) se qui produit une connaissance avancée du soldat. Puis Drieu la Rochelle va commencer à se contredire sur la définition de la guerre ce qui créée un effet d’hésitation et d’incertitude du soldat, « Cette guerre de généraux et non de chefs. Cette guerre de ministres, de chefs » (l. 38). Une énumération va dans la suite suivre, « Cette guerre de ministres, de chefs, syndicalistes, d’empereurs, de socialistes, de démocrates, de royalistes, d’industriels et de banquiers, de vieillards et de femmes et de garçonnets » (l.38-40) et produit l’effet d’un expert de guerre. L’auteur connaît parfaitement les personnes qui ont décidés cette guerre mais il montre aussi la cruauté de cet affreux conflit « Cette guerre de fer et de gaz » (l.40). Pierre Drieu la Rochelle peut donc être vu comme un homme qui connaît la guerre mieux que nous, mais il ne montre pas seulement une définition, il nous raconte