Baccalauréat 2010
L'éducation des femmes au XVIIIème siècle :
On inculquait les principes moraux, les valeurs, les normes, ceci était plus ou moins imposé dans un milieu social déterminé. On cherchait à faire des filles, des femmes accomplies et de bonnes chrétiennes toujours.
Mais déjà au XVIIIème, sous l'influence des Lumières, certains étaient contre l'éducation superficielle des filles et revendiquaient l'accès des femmes au même savoir que celui des hommes, sans pour autant négliger les tâches domestiques et les bonnes manières.
Certains réformistes prônent l'accès des femmes au savoir libérateur, la plupart incitent au mimétisme (imitation) qui constitue un frein pour l'émancipation (Cela signifie qu'un adolescent devient majeur(e) avant 18 ans et qu'il acquiert quasiment les mêmes droits et devoirs que les adultes).
Les conservateurs, eux, pensent que la femme est inférieure à l'homme par l'aspect physique, moral et intellectuel.
Certaines critiques sont faites à propos de l'uniformité du modèle féminin qui se répand dans l'échelle sociale et s'inscrit dans une réforme générale de la société.
La femme a deux fonctions essentielles : mère et maîtresse domestique. A l'âge moderne, seules ces deux fonctions sont acceptées et valorisantes. Les femmes savantes sont ridicules car elles sont le signe d'un dérèglement de la répartition des rôles de chacun des sexes. Il suffit pour s'en convaincre de constater le succès persistant du théâtre de Molière.
A cette époque, il existe deux demandes éducatives.
D'abord une éducation religieuse et morale pour laquelle une école est souhaitable. Celle-ci permettra aux femmes d'élever leurs enfants dans l'éducation chrétienne.
Ensuite, une éducation des femmes parce qu'elles sont enseignantes. Cet effort de scolarisation des femmes fait naître des congrégations enseignantes et des