Biographie de jacques du perron
Étant né dans une famille protestante, Jacques du Perron n’a pas vécu longtemps dans le domaine des Perron en Basse-Normandie car dès son plus jeune âge la famille dut s’enfuir à Berne (Suisse). Les calvinistes étaient persécutés à cause de leur religion. Ayant commencé une autre vie en Suisse, cela a sans été avantageux pour Jacques qui a reçu une éducation digne par son père. Celui-ci lui a appris les notions de la langue latine et de mathématiques. Mais ce ne fut pas tout, Jacques apprit seul l’hébreu et le grec, signe de son ambition à apprendre énormément de choses. Il n’avait pas seulement les notions linguistiques, mais aussi scientifiques car il étudia aussi la physique.
En 1562 la famille revient en France, même si elle fut une nouvelle fois persécutée. Mais finalement, la famille décide de rester en Normandie, et certains hommes importants s‘intéressent beaucoup à lui grâce à ses progrès dans les sciences. Comme le comte Jacques de Matignon qui chanta ses louanges auprès du roi Henri III, alors qu‘il n‘avait que vingt ans. Et le roi fut impressionné par les capacités intellectuelles de Jacques.
Sous les connaissances accrues du sire de Matignon, du Perron se convertit assez tôt au catholicisme qui le poussa à devenir cardinal. Après sa conversion, il fut présenté au roi comme un érudite aux connaissances approfondies en science ou sur l’esprit. Et très rapidement, il devint lecteur du roi, ce qui augmenta sa fortune. En 1585, il devint prêcher face au roi, en prononçant un discours au couvent des Vincennes. Discours dont le roi accepta la dédicace. Dans la même année, il commit une erreur en écrivant une satire sur la mort tragique de Marie Stuart. Mais il se rattrapa avec l’éloge sur Catherine de Médicis, à cause de cette faute politique.
À la mort de Henri III, Du