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C’est en 1837 que Charles Louis Tiffany (1812-1902), grâce à un prêt de 1000 dollars consenti par son père, ouvre avec son ami John B.Young une boutique au 259 Broadway à
New York aux Etats-Unis. A ses débuts, elle est spécialisée dans la vente d’articles de papeterie et d’articles fantaisies. Tiffany et Young ne vendent pas encore de bagues et de colliers en diamant, mais des écritoires, des éventails, des bijoux en argent et des poteries.
L’expansion
A partir des années 1840, un troisième associée (J.L.Ellis) arrive dans la société. La maison commence à réunir d’importantes collections de bijoux européens et les premiers catalogues de joaillier sont publiés.
Vers 1848, la société commence à proposer des bijoux en or qui ne vont pas tarder à devenir son activité principale. John B.Young rachète des joyaux aux aristocrates appauvris et aux familles royales (suite aux évènements en Europe et en France avec les révolutions de 1789, 1830 et 1848). C’est lui qui va acquérir les joyaux de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Il profite aussi de la chute de 50% du cours du diamant pour investir massivement dans cette gemme. Pour la première fois aux Etats-Unis apparaissent des pierres précieuses spectaculaires.
Naissance d’un nom
Ce n’est qu’en 1853 que la maison prend le nom de Tiffany & Co, Charles Louis Tiffany rachète les parts de ses associés. Quelques années après la guerre de Sécession aux
Etats-Unis (1861-1865), Tiffany fusionne avec l’orfèvrerie Edward C.Moore, qui à préalablement travaillé comme créateur au sein de Tiffany & Co. La maison gardera toujours son nom d’origine.
Les expositions universelles
Lors de l’exposition universelle de Paris en 1867, la maison reçoit le premier prix pour ses créations en argent. Quelques pièces d’orfèvrerie restent dans les annales, comme la baignoire que Sarah Bernhard transporta lors de sa tournée aux Etats-Unis ou la bicyclette de Lillian Russell.
Lors de l’exposition