Boris Vian naît le 10 mars 1920 à Ville-d’Avray, et mort à Paris en 1959 d’un malaise cardiaque. Boris eut une enfance privilégiée. Son père, Paul Vian, épouse Yvonne Woldemar-Ravenez, une riche héritière et musicienne. La famille Vian est ainsi assez fortunée et ne se soucis pas du travail. Leur quotidien est centré sur la famille, les amis et les loisirs. En 1918 vient au monde le frère aîné de Boris, Lélio, puis en 1921 et 1924, naîtrons les deux plus jeunes, Alain et Ninon. Une belle enfance pour les enfants Vian, qui peuvent profiter de leur domaine de Ville-d’Avray. Le rêve se termine au krach de 1929 : Paul Vian est ruiné. La famille doit alors déménager dans une plus petite maison, et Paul doit trouver du travail. À l’âge de douze ans, Boris découvre qu’il souffre de rhumatismes articulaires aigus qui provoquent une insuffisance aortique. Cette annonce de la maladie change les rapports entre Boris et sa mère, qui à partir de ce moment là, l’élèvera dans le cotton. Un enfant surprotégé jusqu’à l’âge où il pourra déménager à Paris. Parallèlement à ses études d’ingénieur, Boris apprend à jouer de la trompette. C’est le début d’une nouvelle vie pour Boris. Le jazz lui permet de sortir de son ennui et de rencontrer des jeunes de son âge ayant des intérêts communs. Boris épouse sa femme Michelle en juillet 1941 et leur fils Patrick voit le jour en avril 1942. C’est en 1944 que Boris a son premier contact avec Gallimard. François Rostand, un ami de Boris, confie le manuscrit de Boris à son père qui lui le transmet à Raymond Queneau. En 1945, Boris signe son premier contrat d’auteur avec Vercoquin et le Plancton[1]. Même si la publication de cette première œuvre se fait attendre, Boris a maintenant le temps d’écrire son premier véritable roman : L’Écume des jours[2]. Bien que ce premier roman soit appuyé par de grands noms tels Queneau et Sartre, L’Écume des jours n’aura aucun succès de son vivant. C’est vers les années 1960 que les