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[...] Ainsi, le poète cherche à sauver la femme de la mort en lui offrant des éléments symbolisant la renaissance, l'immortalité, tels que ses pleurs, le lait et les fleurs. De plus, il compare dans ce sonnet la femme à une divinité. En effet, le lait et les fleurs sont assimilables à des offrandes. Ronsard nous renvoie donc à un culte romain, sauf que dans ce cas, il n'effectue pas un culte polythéiste mais un culte païen (il n'a qu'une seule déesse : la femme). [...]
[...] Commentaire de texte : Pierre de RONSARD, Les Amours de Marie Comme on voit sur la branche Le poème Comme on voit sur la branche est extrait du recueil Les Amours de Marie (1555), écrit par Pierre de Ronsard. Ce poète est connu pour sa poésie amoureuse, mais aussi pour avoir été, avec Joachim Du Bellay, le poète central de la Pléiade un regroupement de sept poètes du XVIe siècle. Il écrit le sonnet Comme on voit sur la branche en l'honneur de Marie de Clèves, morte prématurément, mais également à une Marie qu'il a aimée et qui est, elle aussi, morte. [...][...] Le rapprochement entre Marie et la rose se fait aussi dans la mort. Par exemple, comme dit précédemment lorsque la fleur fane à cause du temps (climat) la femme meurt à cause du temps (chronologique). Cette mort est lente et progressive : Languissante, elle meurt,