Pour entamer le sujet, nous allons expliquer le boulier au sens large du terme, pas spécifiquement le boulier japonais, mais bien le boulier vu de façon global qu'il soit chinois, russe ou français. Dans un premier temps, nous nous poserons la question de « Qu'est-ce qu'un boulier? » et d'où vient ce nom. Nous verrons, par la suite, les aspects plus didactiques du boulier, comme les pré-requis, les compétences à acquérir,... suivie de l'histoire des machines à calculer passant du tas de cailloux à la table à poussière. Comment en est-on arrivé à imaginer le concept de boulier? Par quelles étapes est-on passées pour parvenir au boulier?
Dans un deuxième temps, nous aborderons le vrai thème de ce dossier: le boulier japonais aussi appelé Soroban . Nous décrirons sa composition. De quoi est-il fait? Combien de boules dispose-il? Comment lire un nombre? Ou encore, comment manipuler ces boules?... Quant à la création du boulier japonais, après une brève introduction sur la manière de compter en japonais, nous expliqueront en détails sa naissance, les modifications apportées au boulier chinois pour obtenir le Soroban encore utilisé de nos jours. Enfin, nous développerons chacune des opérations de base étape par étape à l'aide d'exemples visuels et nous préciserons qu'il existe bien d'autres opérations à effectuer sur un boulier japonais.
En dernier lieu, nous comparerons le Soroban au Suan Pan (boulier chinois) et au Stchoty (boulier russe) pour évaluer les avantages et désavantages de chacun à titre purement informatif.
Afin de conclure cette introduction, j'ajouterai simplement mes objectifs personnels: pouvoir expliquer la numération à des élèves à l'aide d'un boulier mais, pour y arriver, il faut d'abord, bien comprendre et maîtriser sur le bout des doigts toutes les opérations de base possibles pour faciliter le compréhension aux apprenants. Le boulier Qu'est-ce qu'un boulier?
En anglais, le mot « boulier » se traduit par « abacus ». « Abacus » signifie