BP Casablanca Rapport de stage d intgration
Et pourtant, la banque est au cœur de l’économie nationale. Elle joue de plus en plus un rôle décisif. Gérant les dépôts et l’épargne, distribuant les crédits, animant les marchés financiers, organisant les paiements et le change ; les établissements bancaires irriguent le pays d’un flux vital : l’argent. Une matière première qui n’est pas ordinaire. Une marchandise dont le processus de fabrication est bien mystérieux. Une denrée rare, sensible, stratégique qui ne peut laisser personne indifférent.
Pour le chef d’entreprise, le banquier n’est-il pas pour lui un partenaire incontournable pour réaliser ses projets d’investissement ou tout simplement pour financer son activité de tous les jours.
Pour le simple particulier, le banquier n’est-il pas dépositaire de bien de secrets ? n’a-t’il pas la garde de sa fortune, de son épargne ou de ses économies. N’est-il pas pour lui un passage obligé pour l’obtention d’un découvert, d’un crédit à la consommation ou d’un prêt logement.
Enfin pour les pouvoirs publics, la banque n’a pas une activité ordinaire. En faisant circuler la monnaie par les crédits qu’elle consent, en mettant des moyens de paiement à la disposition des agents économiques, la banque participe à une fonction essentielle : la création monétaire.
Voilà qui justifie que, dans tous les pays, l’activité bancaire soit l’objet d’un strict contrôle public, indispensable à la fois pour assurer le respect de la politique monétaire de l’Etat et pour protéger les intérêts des déposants.
Au Maroc, ce contrôle, confié essentiellement à Bank AL-Maghrib, constitue un paramètre fondamental de la loi bancaire.
Depuis 10 ans, la profession bancaire connaît un véritable bouleversement : les textes de base ont changé, la politique monétaire utilise des