BREF HISTORIQUE DU RÉVEIL DU RITE FRANCAIS
C'est en 1877, tout le monde le sait, que le Rite Français qui avait été, depuis le XVIIIe siècle le principal rite pratiqué en France, perdit sa régularité, en même temps que l'ensemble de la
Maçonnerie française, par suite de l'abandon des principes fondamentaux de l'Ordre. A cette date, la pratique des hauts grades de ce Rite avait déjà cessé, pour d'autres raisons d'ailleurs.
En 1913, le réveil du Rite Écossais Rectifié faisait renaître en France la Maçonnerie régulière. Bientôt le Rite Émulation, puis en 1965 le Rite Écossais ancien et Accepté venaient enrichir la GLNF et lui donner cette pluralité des Rites, sans aucune confusion entre eux, qui constitue un trésor inestimable.
Bien entendu, les grades postérieurs à la Maîtrise s'établissaient en même temps avec leurs propres organismes.
La logique paradoxale des Réveils avait voulu que le Rite français ne fut pas encore pratiqué régulièrement alors qu'il avait été si important autrefois.
 la même époque, un groupe de Maçons irréguliers travaillait à retrouver le contenu traditionnel du Rite Français. En janvier 1978 plusieurs d'entre eux, dont nous-mêmes, se rendant compte de ce qu'il n'y avait pas de tradition solide en dehors de la Régularité, sollicitèrent du
T.R.G.M. Louis Auguste Derozière leur entrée à la GLNF en faisant part de leur intention d'y pratiquer leur Rite. Le grand Maître accéda très volontiers à leur demande et les fit régulariser dans sa propre loge-mère, Persévérance 27, le 15 juin 1979, ces Frères voyaient consacrer leur
Loge sous le titre distinctif des Anciens Devoirs et le N° 238. Le Rite Français avait ainsi rejoint à son tour la régularité. En même temps naissait la loge Saint Jean Chrysostome N°239 et, quelques jours après, la RL Au Louis d'Argent adoptait elle aussi le même rite.
Dans les dix années qui suivirent, une quarantaine de loges du Rite Français virent ainsi le jour dans différentes provinces,