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Dossier 1 : La situation économique de l’Italie
1) L’Italie a toujours été un pays où les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres étaient très élevé. Pendant la grande récession de 1992-1993, la pauvreté a pratiquement doublé. Mais aujourd’hui ce niveau atteint des proportions inégalées puisque les Italiens les plus riches gagnent en moyenne 10 fois ce que gagnent les plus pauvres, d’après l’article de Tito Boeri parut dans La Repubblica, alors que dans les pays européens ce chiffre est de 7 en moyenne. De plus, les personnes de ce décile le plus pauvre vivent plus mal en Italie que dans la plus-part des autres pays de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique), y compris la République tchèque, pays d’Europe de l’Est et ex-membre de l’URSS et au contraire, le décile le plus riche a un revenu moyen plus élevé qu’en France. Aujourd’hui, plus d’un Italien sur dix a un revenu inférieur au seuil de pauvreté (environ 7500 € pour une personne seule). Une situation alarmante qui s’explique principalement par un marché du travail très dégradé en Italie, à l’instar de nombreux pays du Sud de l’Union Européenne.
2) La situation de l’Italie en matière de production d’énergie est assez problématique. La majorité de l’énergie est produite à partir de matières-premières fossiles et non-renouvelables (charbon, gaz, pétrole). Un handicape pour l’Italie alors que le 10 décembre 2008 a été adopté un accord européen obligeant chacun des 27 membres de l’UE à inclure 20 % d’énergie renouvelable dans leur consommation énergétique d’ici 2020. Mise au pied du mur, l’Italie a donc décidé d’adopté une politique énergétique différente des autres pays européens pour tenter d’atteindre cet objectif ambitieux. Le pays entreprend de grands projet de construction d’infrastructures à l’étranger, notamment en Albanie : terminal de regazéification par le groupe italien Falcione, chiffré à 1,3 milliard € ; parc d’éoliennes par