Frappe a beaucoup de censure (Condamné à une forte amende, le poète, très abattu par la sentence, dut en outre retrancher six poèmes de son recueil)
Son train de vie ne tarda pas à écorner son héritage : pour éviter la dilapidation de sa fortune, son beau-père et sa mère le firent placer sous tutelle judiciaire. Le jeune poète souffrit dès lors de ne pouvoir disposer librement de son bien, et dut travailler pour vivre.

Dès son jeune âge, Charles Baudelaire se rebelle contre toute forme d’autorité. À l’âge de sept ans, sa mère se remarie avec le général Aupick. Il refuse dès lors d’être contrôlé par un homme militaire si rigide. De plus, il fait preuve d’indiscipline, entre autre, au lycée Louis-le-Grand à Paris d'où il fut exclu en avril 1839. Ces valeurs sont bien différentes de ceux de son beau-père et de sa mère. Baudelaire décide de mener une vie de bohème et d’insouciance. Il s’adonne à une vie dandy et d’esthète, c’est-à-dire un homme aux manières raffinées et dont la beauté de l’art est une valeur primordiale. valeurs conservatrices maintenues par le clergé. À cette époque, l’Église occupe une très grande place et est très effluente.
Modernité (pour le changement)
Poèmes très symboliques le recueil débouche sur la «!Mort!», ce qui paraît confirmer l'échec du projet poétique. Cependant, c'est dans la mort que Baudelaire trouve un ultime moyen de résoudre la contradiction du Bien et du Mal : la mort est alors envisagée non comme une fin mais comme un passage vers un univers réconcilié, où le poète est avide de découvrir un monde nouveau, encore inconnu. Ce point de vue explique sans doute la sensualité donnée au thème macabre dans le célèbre poème «!la Mort des amants!».