Candide de voltaire et l'optimiste
C’est ce que nous développerons avec l’utilisation du genre littéraire conté et son impact sur l’histoire, puis dans un second temps la dimension ironique de l’optimisme de Leibniz.Tout d’abord, Voltaire entame sa critique en faisant perdre toute crédibilité à l’optimisme de ses personnages, eux-mêmes étant l’allégorie de la société de leur époque. En effet, Pangloss démarre cet extrait avec un discours direct caricaturant la théorie du philosophe Leibniz dont Pangloss en est la représentation grotesque. Dès la ligne 1 à 10, Pangloss développe un syllogisme en quatre propositions : «» qui est un discours rempli de connecteurs logiques. Mais à défaut de Leibniz, ses arguments non pas de …afficher plus de contenu…
» (L.6) Cette accumulation graduée de faits, forment un parallélisme de construction et apporte alors un comique de répétition. Elle répond à une conception incohérente du bonheur, illusoire. De plus, le personnage principal nommé Candide est la représentation parfaite du noble simpliste. À plusieurs reprises, il est représenté comme un personnage vide d’existence, comme par exemple avec sa vision du bonheur qui se résume à quatre choses « ». Cette simplicité d’esprit dérisoire critique ouvertement l’optimisme. Elle l’associe à un manque de connaissances et de sens critique de la part de l’optimiste lui-même. Pour Voltaire, quelqu’un de fondamentalement optimiste ne peut être autre chose que simplet et ignorant. Cette idée d’absence de discernement et d’esprit est renforcée par « ». Les mots « croyait » et «