Candide.v
Candide 1er chapitre
Le XVIIIe siècle peut être reconnu comme étant un siècle de transformations, que ce soit économique, sociale, intellectuelle ou politique. Ces changements sont souvent évoqués à travers différents genres littéraires, tel que le roman. Ce dernier est marqué par le mouvement philosophique appelé Les lumières. Il vise à instruire et à dénoncer les injustices et les oppressions de l’époque, au nom de la Raison et de valeurs morales. Candide, de Voltaire, parut en 1759 en est un bon exemple. Dans le premier chapitre, l’auteur porte un jugement sévère sur le château Thunder-ten-tronckh et les gens qui y vivent. La richesse, la noblesse et le savoir sont les thèmes majeurs dont il sera question dans cette analyse.
Premièrement, dans ce premier chapitre, Voltaire critique durement les habitants du château Thunder-ten-tronckh et la demeure elle-même. D’abord, il use du thème de la richesse. Il en illustre son absence en nomment des caractéristiques de son château. «Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et des fenêtres.» Voltaire a ici utilisé l’antithèse. Il démontre un rapprochement illogique entre la puissance du baron et la présence de «portes» et de «fenêtres». Cela n’est en rien un signe de fortune. On comprend donc que la richesse du baron n’est qu’une illusion cherchant à se moquer de ce personnage. De plus, Voltaire nous décrit les décrits les services que possède son château. «Tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute dans le besoin ; ses palefreniers étaient des piqueurs ; le vicaire du village était son grand aumônier.» On a ici recouru à l’énumération dans le but de créer un effet d’accumulation. On cherche à souligner implicitement le fait que monsieur le baron ne soit en fait qu’un petit seigneur en énumérant des fonctions exécutées par des gens non qualifiés pour la chose. Bref, Voltaire a mis en place quelques indices pour