candide
Candide porte le nom complet de "Candide ou l'optimisme".
On perçoit immédiatement, dans la fin de ce premier paragraphe de l'œuvre, le sarcasme moquant le conservatisme social de la noblesse arrogante.
Le mot « candide » vient du latin candide ou candidus qui signifie blanc et a pour second sens « de bonne foi, avec candeur, simplement ». Le choix d'un tel nom indiquerait l’innocence du héros, voire sa naïveté.
Les personnages principaux : Candide, l'enfant supposé de la sœur de monsieur le baron Thunder-ten-tronckh, est évidemment situé par Voltaire comme le héros de l’œuvre. Même étant le personnage principal du livre, le lecteur ne saura que très peu de choses sur lui.
Cunégonde, fille du baron Thunder-ten-tronckh, cousine et amoureuse de Candide. Peut-être imaginée à partir des deux maîtresses de Voltaire.
Pangloss, grand philosophe et professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie, précepteur de Candide et de Cunégonde. Peut-être imaginé à partir de la duchesse de Saxe-Gotha, Louisa Dorothea von Meiningen, une leibnizienne avec qui Voltaire a beaucoup correspondu.
Paquette, femme de chambre de la baronne Thunder-ten-tronckh et bénéficiaire accessoire des « leçons de physique expérimentale » du savant Dr Pangloss.
Cacambo, valet de Candide.
Martin, compagnon manichéen de voyage de Candide. Certaines critiques pensent que Martin est traité avec sympathie, ce qui signifierait que la philosophie idéale de Candide est pessimiste, ce que d’autres contredisent en citant la description négative de Voltaire des principes de Martin et la fin de l’histoire où Martin devient passif.