Carlo goldoni
En 1723, son père l’inscrit à l’austère Collegio Ghislieri de Pavie, qui impose la tonsure et l’habit monastique aux étudiants. Carlo Goldoni poursuit des études de droit et, découvrant les comédies grecques et latines, commence à écrire. Lors de sa troisième année, il compose un poème satirique, Il colosso, dans lequel il ridiculise les filles de certaines familles de la ville, ce qui — ajouté à d’autres débordements — le fait exclure du collège et l’oblige à quitter Pavie en 1725.
Il poursuit alors ses études à Udine et à Modène et commence une carrière d’avocat à Chioggia, puis à Feltre, avant de revenir dans sa Venise natale où il réussit professionnellement.
Il abandonne ensuite partiellement sa carrière de juriste pour s’occuper de théâtre et écrire des pièces. En 1732, après la mort de son père et pour échapper à un mariage qu’il ne désire pas, il part pour Milan, puis Vérone, où le directeur de théâtre Giuseppe Imer l’encourage à écrire dans la veine comique et lui présente Nicoletta Conio, que Goldoni épouse avant de revenir avec elle une nouvelle fois à Venise en 1743. Sa vie sera dès lors liée à ses activités théâtrales.
Sa carrière théâtrale en Italie[modifier]Sa première œuvre est une tragédie, Amalasunta, représentée sans succès à Milan : Goldoni accepte les critiques et, évoluant vers le drame italien en délaissant les règles d’Aristote, il fait jouer avec plus de succès Belisario en 1734.
Il écrit ensuite plusieurs tragédies, mais il se rend vite compte que sa vraie voie est celle de la comédie. Il combine plusieurs influences, dont celle de la commedia dell'Arte et de Molière, et produit sa première œuvre véritable en 1738 avec L'uomo di mondo.
Il ne cesse alors d’écrire tout en