Carmina Burana
Un monde soumis à la Fortune
Fortune prend une figure humaine (>allégorie) : elle porte des coups (« je me plains des coups de la Fortune »), se rebelle, refuse son tribut. Elle est surpuissante et insaissisalble, elle est la supériorité du hasard, elle est une reine sur son « trône ». On évoque aussi l’Occasion (aussi allégorie ou personnification) : « front », « cheveux ». Evocation de la roue de la fortune : image médiévale de la roue symbolisant les aléas de l’existence, elle distribue soit le bonheur ou le malheur, donc un double destin pour l’homme. Antithèse très présente pour renforcer la chute : haut placé / je suis tombé ; cheveux / chauves, je descends / vers le haut, perpétue ce mouvement de la roue. L’homme, lui n’est que la victime impuissante face à ce hasard, souligner notamment par l’emploie d’un registre pathétique : « je me pleins », « yeux humide »
La roue de la fortune est encore une fois rappelé dans la structure du poème : 3 quatrains pour un cercle vicieux ; utilisation du plus que parfait « j’étais assis, haut placé » ≠ adverbe du temps « maintenant je suis tombé, un bonheur passé est devenue un malheur présent.
Une expérience commune
Le poète semble donner une vision personnel en utilisant le « je », mais la fortune n’épargne personne, c’est une vérité commune. On peut affirmer que le poème dépasse le cas personnel pour représenter une vérité générale sur la condition humaine : utilisation de « un autre » pour