Cas générale de santé
Préalable 1/ Procédez à une rapide analyse financière de Générale de Santé
La société est en forte croissance (chiffre d’affaires +12,6% par an en moyenne). En jouant sur l’effet d’échelle, elle améliore d’année en année ses marges. Ainsi la marge d’exploitation passe de 5,3% à 6,4% en deux ans. Le BFR est négatif (et représente donc une source de fonds) mais a tendance à se réduire en valeur absolue. Cette évolution du BFR (difficile à expliquer avec les éléments du cas) doit donc être financée (en tout environ 50 M€ à financer en 3 ans). La croissance de l’activité nécessite des investissements importants. Hormis en 2003 (année durant laquelle Générale de Santé a cédé son activité maisons de retraites), les flux d’exploitation ne sont pas suffisant pour couvrir les investissements importants de la société. La société est relativement endettée (dette nette / EBITDA supérieur à 3x) Pour financier ses investissement, la société doit accroître sensiblement son niveau d’endettement sur la période (+160 millions d’euros) Néanmoins, grâce à l’amélioration des marges et la croissance de l’activité, le ratio Dette nette / EBITDA reste stable Les capitaux propres augmentent car la société ne verse qu’une part mineure de son résultat en dividendes Le niveau de rentabilité économique est moyen mais en croissance sensible grâce à l’amélioration des marges. Ainsi la rentabilité économique passe de 5,7% en 2003 à 6,8% en 2005. La rentabilité économique en 2005 est supérieure au coût du capital (celui-ci est nécessairement inférieur au taux de rentabilité exigé par les actionnaires qui est de 4%+4,19%*0.67=6,81%) Générale de Santé joue l’effet de levier (6,4% d’effet de levier en 2005, soit un doublement de la rentabilité économique !), en effet la société a une dette relativement importante et une rentabilité économique sensiblement supérieure au coût de la dette après impôt. L’effet de levier s’accroît au cours du temps compte